Les motos de 2010: Kawasaki Ninja ZX-10R
Des réglages compétitifs furent le résultat des efforts faits lors d'une manche de British Superbike à Brands Hatch durant la trêve estivale des WSBK, sur une piste que les équipes connaissent bien. Par la suite, Sykes a été propulsé dans une autre dimension, allant même jusqu'à prendre la Superpole à Imola. Le temps des difficultés rencontrées dans les virages semblait bien loin, et les améliorations en fin de saison furent flagrantes.
Une puissance de possiblement 220 chevaux dans les bons jours fonctionnait désormais chez Kawasaki, tandis que des modifications permettaient d'apporter de la rigidité au châssis et d'améliorer la répartition des masses de la moto, ce qui avait toujours été une problématique. Le moteur était relativement haut et droit, alimenté par l'ECU Magnetti Marelli.
Les swing arms arrières produits en Grande-Bretagne étaient esthétiquement agréables à l'œil et ont fait une grande différence au niveau de la manipulation. Pour ralentir le tout, les freins Brembo ont été sollicités.
Contrairement à la plupart des rivaux, Kawasaki s'est lié à Showa pour la fourniture des suspensions en 2010 et a pu mesurer les bénéfices d'un tel partenariat, bénéficiant de l'attention exclusive du fabriquant Japonais en WSBK. Les réglages Showa sont remarquablement simples, avec des fentes pour tournevis placées dans la partie supérieure de la fourche ou de l'amortisseur arrière.
Avec une nouvelle moto à venir testée massivement, Kawasaki aurait facilement pu renoncer à son ancienne monture. Mais la ZX-10R est finalement devenue grâce à un beau travail de développement une vraie Superbike respectable.
